Méthode
Mode d’emploi de l'indexation
L’information est organisée en deux niveaux. Le premier se réfère aux sites archéologiques étudiés, le second aux documents produits pour chacun de ses sites. Il en découle qu’un site archéologique peut être commun à plusieurs documents, tandis qu’un document ne peut appartenir qu’à un seul site archéologique. Il peut exister plusieurs sites par commune.
Pour chaque fiche est précisé l’auteur et, par extension, la bibliographie sélective produite par le laboratoire si elle existe ; dans le cas contraire, il s’agit d’un document / site inédit. Sont mentionnés les opérateurs ayant travaillé à l’indexation, ainsi que la collection à laquelle appartient le contenu (Sites ou Documents).
Il est possible de citer chaque contenu par une URL générée en bas de page (Citer ce document), ainsi qu’exporter la fiche sous différents formats.
Site
Les sites portent un nom générique (église, château, village) ou hérité de la tradition (château des Fées), parfois en lien avec la toponymie (moulin de Baleycourt) ou les familles propriétaire (château Lannoy).
Un texte de présentation permet d’apporter au lecteur un éclairage sur la géographie, l’historique et la description des grands ensembles.
Ils sont localisés administrativement (par département, commune, ancien nom de commune s’il y a lieu et éventuellement lieu-dit, code INSEE) et géographiquement via l’outil cartographique Google Maps.
Les jalons chronologiques tiennent compte du premier siècle d’occupation connu pour le Moyen Âge au siècle qui marque sa disparition (fin de l’occupation ou dernière transformation architecturale).
Une distinction de nature s’opère en fonction du statut du détenteur du site. Le terme seigneurial renvoie à une dépendance noble (maison forte, ferme seigneuriale), celui de religieux au lien avec l’Église (abbaye, chapelle), tandis que le terme civil renvoie à la communauté (enceinte urbaine, village). Il peut exister des sites mixtes, révélant notamment une évolution temporelle. Par exemple, un site peut être détenu par un seigneur laïc, puis ecclésiastique et finalement par la communauté civile.
Ensuite, le site est défini dans son environnement qu’il soit rural ou urbain. Cette notion se différencie d’écart et d’agglomération qui s’appliquent à une échelle plus fine.
Finalement, chaque site est référencé par rapport à une thématique principale adjointe parfois d’un thème secondaire (ex : habitat fortifié en agglomération). Dans un souci de simplicité et au regard de la documentation traitée, six thèmes ont été retenus dès la création de la base en 2009 :
* habitat regroupe tous les sites de résidence quelle que soit leur échelle (maison, hameau, village et ville). Il faut donc prendre ce thème au sens large puisque des activités très différentes peuvent s’y retrouver, notamment dans le cas des villes et villages. Le thème peut être complété des mentions en écart ou en agglomération.
* habitat fortifié est employé pour des sites dont les caractéristiques résidentielles et militaires sont étroitement imbriquées, souvent de petits châteaux ou des maisons fortes. Le thème secondaire employé est identique à celui du thème habitat.
* défense rassemble les sites aux fonctions militaires évidentes, forteresse et enceinte de ville notamment. La précision se trouve dans la nature privée (château par exemple) ou collective (enceinte) de l’organe de défense.
* religieux réunit les sites dont le caractère spirituel est prépondérant (église, abbaye, chapelle), le second thème précisant son existence en écart ou en agglomération.
* funéraire désigne l’ensemble des lieux de sépulture. Il peut s’agir d’une sépulture individuelle ou d’une nécropole.
* artisanat et production.
Document
Une indexation plus longue concerne les fiches « Documents » puisque l’ambition initiale du projet était d’indexer, avec la même fiche, des documents de nature différente portant sur des objets archéologiques variés tels une vue d’ensemble d’un site, une photographie d’architecture ou un dessin d’objet.
Le document porte un titre qui tient lieu d’identifiant unique dans lequel se retrouve toujours le nom du site. Une légende vient préciser les observations.
Pour rappel, le numéro du site figure immédiatement (code INSEE + n° d’ordre) suivi de la chronologie concernée par l’image.
Intervient ensuite le type d’architecture auquel l’image renvoie (château par exemple) et, si cela est possible, le matériau et la nature de celui-ci sont précisés, telle la pierre calcaire.
Une partie spécifique aux objets présente la désignation et la catégorie fonctionnelle.
Les thématiques indiquées pour les fiches « Sites » sont reprises facilitant la recherche avancée.
Pour finir, les mots clés font référence aux particularités archéologiques visibles.