Mousson

Les ruines du château de Mousson, situées au sud-ouest de la commune, sont accessibles en parcours libre par la rue des Templiers. Elles occupent une plateforme à une altitude d'environ 380m sur cette bitte-témoin, ce qui en fait un point de vue remarquable à 360° des Vosges au Luxembourg.

Le plan topographique montre la relation entre le château, installé au sommet, et le bourg qui s'est développé sur les flancs nord et ouest une quinzaine de mètres en contrebas. La butte de Mousson est couronnée par une enceinte polygonale à pans coupés composée de sections rectilignes et dépourvue d'organes de flanquement pour une longueur totale de 250m, une épaisseur de 2m et une hauteur maximale conservée culminant à 7m (initialement probablement à 10m). Cette enceinte est composée de sections en petit appareil ou en moyen appareil (XIIIe s.). On accédait au château par une rampe dont le mur de soutènement existe encore au nord-est. Sont à repérer sur le site les tracces d'un conduit de cheminée murale, ainsi que les cônes d'éboulement des courtines dans les talus entourant le site. Le secteur nord-est, proche de l'entrée accueillait un édifice religieux composite formé de la chapelle romane Saint-Cyriaque (XIIe siècle) et d'un clocher (XIXe siècle) ; l'ensemble est détruit en 1944 par les bombardements. 

Des fouilles et des études de bâti existent pour le site où une citerne filtrante et son puisard ont été repérés. Cette citerne, reboûchée en 1994, possédait une couche d'argile bleutée entre un parement extérieur et un parement intérieur recouvert d'un enduit à la chaux, afin d'assurer l'étanchéité.

D'autres éléments ancien sont à découvrir sur le site : l'enceinte urbaine, la Chapelle dite "des Templiers" et une statue partielle en fer de Jeanne d'Arc provenant du clocher détruit en 1944

La Chapelle de Lumière est une construction de métal et de verre édifiée par M. Parisot sur l'emplacement de l'ancien donjon quadrangulaire détruit en 1944. Il existe également un blockhaus en béton de la 1ère Guerre mondiale et des galeries souterraines.

Les ruines du château sont inscrites aux MH depuis le 11 avril 1932. Les courtines ont reçu des restaurations au ciment de la part des MH en 1991.